28 janvier 2009

« Nous ne voulons pas payer la crise, imposons d’autres choix »

Les conséquences de la crise économique et financière sont chaque jour plus brutales pour nos emplois et notre pouvoir d’achat. Alors que le gouvernement multiplie les aides aux banques et aux industriels à coup de milliards, sans se soucier d’ailleurs de l’usage qui en sera fait, aucune réponse concrète n’est apportée aux salariés pour leur permettre de faire face à la crise sociale qui risque de s’installer durablement. De plus, le gouvernement est responsable de la plus grande casse sociale et organise le démantèlement du service public à travers la Révision Générale des Politiques Publiques, les suppressions de postes dans l’éducation nationale ou la réforme de l’hôpital.
Face à la crise et à l’explosion des inégalités sociales, il est urgent d’agir !
Le P.S. vient de présenter son contre plan de relance.
Il s’appuie sur 5 conditions indispensables :
- améliorer le pouvoir d’achat (baisse de 1 point de TVA),
- donner la priorité au maintien et à la création d’emplois (gel des 30 000 suppressions de postes dans le public),
- relancer l’investissement (soutien fort au BTP avec la mise en chantier de 300 000 logements sociaux),
- soutenir les entreprises (favoriser l’obtention de crédits bancaires afin de soutenir l’activité des PME-PMI),
- réglementer la sphère financière internationale (suppression des indemnités de départ des dirigeants ayant conduit leurs entreprises dans l’impasse).

C’est pourquoi, la fédération P.S. des Vosges appelle le plus grand nombre à participer à la manifestation interprofessionnelle du jeudi 29 janvier à partir de 14h00 à Epinal.

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