17 novembre 2008

Légèreté... gravité... réalité...

''Tant d'approximations en si peu de lignes me confortent dans le fait que certains articles de ce blog sont traités avec légèreté, tant sur la politique, que le médical.''
Je suis donc léger !
Comme vous le savez… nos parlementaires vont être amenés à examiner en deuxième lecture dans les prochaines semaines le projet de budget 2009. Je tiens à attirer votre attention sur certains éléments de ce projet concernant l’enseignement scolaire et notamment les enseignements du second degré. Pour la première fois depuis 1945, le budget de l’éducation nationale (hors pensions) en euro courant est en diminution très significative (même si une légère baisse a déjà été enregistrée en 2008). Il s’agit là d’un élément très fort de rupture de la politique budgétaire du gouvernement en matière d’éducation et de formation. Si on regarde l’évolution en euro constant de ce budget, la baisse est encore plus forte et de l’ordre de – 5,5 %.

Mais un autre élément montre bien que le gouvernement a décidé de ne plus faire de l’éducation une priorité de son action. Alors que l’ensemble des dépenses de l’Etat augmente en 2009 en euro courant de 2,46 %, le budget de l’Éducation nationale en euro courant diminue de 3,37 %. Ce budget relève d’abord d’une logique comptable. En effet, alors que le ministre Xavier Darcos annonce depuis le début juillet la suppression de 13 500 emplois, la ventilation de ces suppressions entre les différents niveaux d’enseignement et les motifs avancés par le ministère pour les justifier n’ont cessé d’évoluer depuis.

C’est bien la preuve que ce sont des raisons strictement budgétaires qui président à ces choix.

Construit dans la même logique que celui de l’année dernière, ce budget ampute massivement les moyens du second degré, mettant en péril la qualité de l’enseignement et dégradant encore les conditions de travail dans les collèges et dans les lycées. Les 5 500 suppressions d’emploi envisagées sont sans commune mesure avec les évolutions démographiques prévues et occultent même la remontée des effectifs en Sixième dès la rentrée prochaine et dans l’ensemble du second degré dès 2010. La suppression de 1 000 emplois de stagiaires hypothèque gravement l’avenir et donne un signe très négatif aux étudiants alors qu’il est prévu de recruter les futurs enseignants au niveau du master dès 2010.

Alors que Nicolas Sarkozy, candidat puis président, s’est engagé à mettre en oeuvre la revalorisation des métiers de l’enseignement, que le ministre Xavier Darcos a encore rappelé récemment que 2009 serait ‘‘l’année des enseignants’’, ces engagements ne trouvent aucunement leur traduction dans ce budget. Pire encore, la baisse de ce budget découle en grande partie d’une évolution extrêmement faible du point d’indice (une progression de 0,63 % est prévue) qui ne pourra conduire qu’à une nouvelle dégradation du pouvoir d’achat des personnels.

Ainsi, le 20 novembre : Parce qu’investir dans l’Éducation c’est l’avenir !
Je vous appelle donc à la mobilisation pour que d’autres choix soient faits, notamment celui ‘‘d’investir dans l’éducation’’ pour un service public d’enseignement ambitieux, soucieux de l’élévation des qualifications et de la réussite de tous.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Oui légèreté, et une accointance entre le tout et n'importe quoi, tu es sans doute bon dans ton domaine, l'éducation, l'histoire, la géo... Mais ces quelques lignes dont je parlais, l'affaire Vanneste, le prétendu dioxyde de carbone qui n'en était pas, les quelques symptômes qui n'ont sont pas, les infos tronquées ou erronées confirment le propos. Et le fait de mélanger ce que j'ai dit avec des réalités que tu connais mieux n'enlève rien à la réalité.

Le tout sauf ségolène s'organise et je me prépare à m'en aller au modem... Un intervenant sur france info déclarait hier "françois bayrou doit brûler des cierges pour que ce soit martine qui gagne, il pourrait ainsi récupérer les militant socialistes du centre qui ne se rapprocheront jamais de la ligne politique de martine aubry" - "martine aubry n'apportera rien de nouveau, on prend les mêmes et on recommence..." - "Alliance Delanoé - Aubry, alliance incertaine pour avoir l'assurance de l'immobilisme, comment ces deux personnages qui se détestent peuvent il aujourd'hui s'allier ?" Certains de ces propos, j'en passe des verts et des pas mûrs étaient d'edwy plennel (ancien directeur du monde), qui comme chacun sait est un journaliste de droite convaincu...

Anonyme a dit…

Arghhh... Carrément léger même...

Faire du copier-coller d'articles publiés sur le net sans en indiquer la source, c'est carrément malhonnête, tant à l'égard du rédacteur initial, que des lecteur que tu tentes de tromper...

cf l'article de vanneste dont j'ai découvert la version originale = http://v2.e-llico.com/article.htm?rubrique=actus&articleID=18653

Bel exemple de sincérité... C'est la même que pour martine aubry ???... lol