23 juin 2009

Et Versailles m'était com(p)té !




Du Palais de l’Elysée au Château de Versailles, il n’y a qu’un pas qu’aucun Président français de la Vème République n’avait oser franchir. Nicolas Sarkozy vient de le faire à la manière d’un Monarque et pour la modique somme de 400 000 euros, alors qu’au même moment on annonçait une augmentation de 1,3 % du SMIC sans coup de pouce. Mêlant ainsi régime présidentiel et régime parlementaire, il est venu lancer sa campagne présidentielle de 2012 devant les parlementaires, exception faite des Verts et des Communistes et du Front de Gauche. Les socialistes ont préféré boycotter uniquement le débat qui suivit le discours de politique générale, habituellement prononcé par le Premier ministre, seul responsable devant les députés et sénateurs.

C'est qui Fillon ? Il sert à quoi ? C'est à se demander !

Que faut-il retirer de ce discours ? Encore des maux, toujours des maux, les mêmes maux... Rien de bien nouveau, paroles et paroles et paroles et !… Avec un déficit public qui n’en finit plus de se creuser, Nicolas Sarkozy va lancer son emprunt national comme l’ont fait certains de ses prédécesseurs. Objectif : mettre la France en mouvement ! Mais que sont devenues ses formidables réformes qui devaient faire sortir le pays de la crise ?
Aucune augmentation d’impôts annoncée pour le moment, fermeté contre le port de la burqua, accompagnement des licenciés économiques, retour sur la taxe Carbone (son nouveau joujou écolo), une réforme des collectivités territoriales toujours en cours pour diminuer le nombre d’élus (de gauche bien sûr), des solutions pour les jeunes (lesquelles ?), l’acharnement HADOPI pour faire plaisir à ses nouveaux amis artistes…
Bref un moment certes historique, mais surtout pour son inutilité…
N'est pas Gorbatchev qui veut !

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