11 janvier 2009

Une semaine de reprise... et de CULTURE !

Nancy - 10 janvier - 20h... Iphone Mode !
10 janvier, 7h24, sur le parking du collège...
Can't Get blue... K.M.


Hurricane !

La reprise fut difficile... les élèves ne semblent pas avoir ''assez'' profités des vacances de Noël pour se reposer... ils sont tous énnervés ! Pourtant, il fait froid ! Ce froid devrait les calmer ! Eh bien, Non !
On peut ainsi parler d'ouragan chez les élèves...
Peut-être ont-ils écouté Hurricane de Grace Jones ?



Un titre qui sonne comme un avertissement pour un album qui renverse tout sur son passage. Si nous n'avions plus de nouvelles de Grace Jones depuis près de 20 ans, une chose est sûre, son retour, lui, ne va pas passer inaperçu.

ELLE revient ! On y croit à peine et pourtant on se demande comment elle a pu rester aussi longtemps absente tout en donnant l'impression de ne jamais l'avoir réellement été. A la fois totalement actuelle et virtuellement intemporelle, pas de doute, la diva fut, est et restera, un vivant symbole du paradoxe artistique. Comme toute sa carrière. Entre objet d'art contemporain et fantasme incarné, homme et femme, punk et funk, new wave et disco, la Mendoza (son véritable nom de famille) n'a eu de cesse, au fil des années, d'incarner l'ambiguïté. Une ambiguïté assumée et d'ailleurs parfaitement dans l'air du temps. A ce sujet, son talent pour l'incongru, l'étrange et l'inattendu ne fut jamais aussi évident que sur cet Hurricane bien nommé qui balaie tout sur son passage.
A l'écoute de ce nouvel album, on finit par se demander quelle époque de l'histoire de la musique de ces trente dernières années, ne doit pas son tribut à Grace Jones ?

"I'm an hurricane", clame la diva sur son dernier album éponyme et on veut bien le croire, écrasé que nous sommes par les secousses brutales du ragga electro puissant de "This is" (qui rappel "My Jamaican Guy") ou par le sombre "William's Blood".

Atmosphérique, lyrique aussi, sans tomber dans les travers que cultiva parfois la belle à la fin des années 80, Hurricane est indéniablement un excellent album en plus d'être une belle surprise. "Well Well Well", "Devil in My life" ou le tubesque "Corporate Cannibal", s'inscrivent durablement dans l'inconscient de l'auditeur qui reviendra souvent (et parfois à son grand étonnement) vers ce disque fervent.

Vingt ans plus tard, à presque 60 ans et après plus de 40 ans de carrière, Grace Jones reste Grace Jones sans jamais céder un pousse de terrain à la hype. Normal, elle est unique.


Samedi 10 janvier... le soir à Nancy...
...direction l'Autre Canal pour aller voir Ayo en concert avec A. et ma Maman (cadeau pour son anniversaire).
Des instants chaleureux, rythmés... qui nous ont fait oublié qu'il faisait -15°c dehors !
Vivement d'autres concerts !
L'année commence bien quand même !

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