21 octobre 2006

Surtout tais-toi !


Voilà... un après-midi de perdu... perdu pourquoi... parce que je vous attendais plutôt... parce que vous allez arriver bien tard... probablement vers 18h... mais je dois me taire, d'ailleurs je me tairais quand vous serez là dans quelques minutes... car je ne pourrais faire que ça... me taire... Je vous attendais pourtant si tôt, si tôt pour profiter de vous, pour vous parler, pour se ballader... mais vous en avez jugé autrement... et puis comme on me l'a si bien dit par msn... ''on peut faire la soirée en cam''... ben, non on ne peut pas ! je vous voyais... mais vous ne me voyez pas. A ce moment-là... je me décomposais... les larmes coulaient sur mes joues... Oui, vous pensiez me faire rire, mais là je ne riais pas ; cet après-midi, j'ai pleuré, pleuré car vous n'avez pas compris que tout ce que j'attendais de vous, c'était de vous voir, de passer du bon temps l'après-midi à se ballader à la mer, il faisait soleil... mais non, concours de circonstances, c'est comme ça... vous êtes partis plus tard... vous me prendrez certainnement pour un impatient en lisant ces lignes. Mais, je dois me taire, j'ai un travail, un appart, une voiture, de l'argent... mais je dois me taire, rester célibataire, ne pas la ramener...
Et pourtant, j'ai pleuré... vous voir rire alors que je vous attendais en week-end... un week-end ne commence pas le samedi soir à 18h... il commence plutôt... alors j'ai pleuré, pleuré parce que déçu... mais pleuré parce que vous me manquez et parce que je vous aime...
Au final... j'ai mal... mal... mal, j'ai presque envie de tout annuler, caprice d'enfant gâté, d'enfant-roi... mais non, dans quelques minutes, peut-être vingt, peut-être trente... ou quarante... vous allez arriver et j'aurai peut-être mis mon masque d'homme lisse et dove que vous décriez tant mais qui vous arrange.... vous n'avez pas compris... tiens, ça y est, il pleut... comme dans mon être intérieur... il pleut... espérons que tout à l'heure à l'orage... succédera le soleil... espérons...

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