''C’est une cata'', j’emploie souvent cette formule… mais là, je pourrais employer d’autres termes : drame, malheur, tragédie… les mots me manquent pour exprimer ce que je ressens. J’ai appris ce soir qu’une de mes tantes voulaient sa ‘‘part’’. Sa ‘‘part’’ de quoi me diriez-vous ? Eh bien, sa part sur la maison que mes parents et mes tantes ont en commun… la maison de famille, héritée de ma grand-mère. Depuis des années, tous ont investi pour rendre cette ferme auvergnate habitable : eau courante, commodités… accès internet… et alors qu’aujourd’hui le confort est enfin à la portée de toute la famille, cette tante veut sa part ! Que faire ? Estimer la maison, ce sera fait vendredi… nous saurons alors à quelle sauce nous allons être mangés ! Allons-nous pouvoir payer sa part... allons-nous vendre ?
Mais pourquoi vendre ? Elle n’a pas de soucis financiers… alors pourquoi veut-elle arracher la famille à ses souvenirs… cette maison a une histoire, notre histoire. Vous savez, c’est le genre de maison qu’on ouvre trois mois l’été… c’est le genre de maison ou quand on ouvre la porte, les souvenirs jaillissent, l’odeur indescriptible du passé est là… Alors pourquoi nous arracher à ce passé !
Tant de questions qui n’ont hélas qu’une réponse : l’appât du gain ! le fric, c’est chic !
1 commentaire:
En effet, c'est triste cet appât du gain, et ça serait bien dommage pour toi de perdre cette maison, je sais que tu y es attaché sentimentalement, mais aussi que le repos que tu y trouves t'es précieux.
En plus, tu y fais des confitures fabuleuses! ;-p
Mais surtout, j'espèrais secrètement que tu veuilles bien descendre jusqu'à Toulouse pour me voir... Tu me manques Alex...
Nan, c'est pas ça qu'il faut dire, c'est
"Te laisse pas faire, Alexxx'"
[En souvenir de cette année où j'ai fais ta connaissance]
Enregistrer un commentaire