Extrême gauche, gauche ultra, ultra gauche, gauche antilibérale, gauche alter… beaucoup de noms pour une ambition : fédérer les électeurs du non à la Constitution Européenne.
Comme souvent en politique, il y a trop de candidats pour un seul siège, à savoir celui de représentant de la gauche ultra à la prochaine présidentielle ! Le(la)candidat(e) sera désigné(e) à la faveur d’une énième réunion des collectifs antilibéraux. 800 collectifs se sont ainsi structuré, partout en France, au lendemain de la victoire du non au référendum sur la Constitution Européenne, avec une double ambition : fédérer ces voix, ces électeurs autour d’un projet clairement antilibéral, ensuite dépassé le (déjà très bon) score réalisé par l’extrême gauche à la présidentielle de 2002. Elle avait alors flirté (en cumulant les scores) les 14% des suffrages.
Comme souvent en politique, il y a trop de candidats pour un seul siège, à savoir celui de représentant de la gauche ultra à la prochaine présidentielle ! Le(la)candidat(e) sera désigné(e) à la faveur d’une énième réunion des collectifs antilibéraux. 800 collectifs se sont ainsi structuré, partout en France, au lendemain de la victoire du non au référendum sur la Constitution Européenne, avec une double ambition : fédérer ces voix, ces électeurs autour d’un projet clairement antilibéral, ensuite dépassé le (déjà très bon) score réalisé par l’extrême gauche à la présidentielle de 2002. Elle avait alors flirté (en cumulant les scores) les 14% des suffrages.
Le Parti communiste en position de force
Sauf surprise, Marie Georges Buffet, secrétaire nationale du Parti Communiste, devrait être désignée candidate des antilibéraux, par sa base, mais problème, elle n’a pas le soutien des partis, structures, associations qui forment cette gauche. Or, le candidat unitaire devra recevoir l’onction des militants mais aussi des partis. Et ça coince parce que nombreux sont ceux qui reprochent à Marie Georges Buffet, son hégémonie mais surtout de préparer son soutien à Ségolène Royal, le soir du 1er tour (c’est un scénario). Et ce manque de confiance explique à la fois l’anarchie des candidatures (ils sont 6 dans les starting blocks dont Jean Luc Mélenchon et Clémentine Autain, adjointe au Maire de Paris) et pourquoi, la LCR d’Olivier Besancenot, LO d’Arlette Laguiller et José Bové ont décidé de ne plus participer au processus de désignation du candidat unitaire. Mais au-delà de ces problèmes de personnes, il y a les idées portées, défendues par la gauche extrême. Et une fois n’est pas coutume, elle est parvenu à s’entendre sur un programme commun de 125 mesures (hausse du smic, des minima sociaux, des indemnisations chômage, régularisation des sans papiers, retour à la retraite à 60 ans,...).
Quel créneau politique…
Si l’on peut douter du pari qui consiste à penser que ceux – des Français – qui ont voté non à la Constitution européenne, voteront pour un candidat antilibéral à la présidentielle, la désignation de Ségolène Royal, au PS, ouvre en revanche un réel espace politique aux antilibéraux. La candidate socialiste étant – à tort – classée à la droite du parti socialiste, elle pourrait libérer, de facto, un créneau pour que le candidat de la gauche unitaire s’y engouffre. Seulement, se pose la question de l’utilité, de la finalité de cette extrême gauche, antilibérale qui refuse d’emblée de gouverner avec, celui qui a le plus de chance d’accéder à l’Elysée (en dehors de la droite) c'est-à-dire le Parti Socialiste. Elle est là, la limite de la stratégie antilibérale. 

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