07 août 2009

Ce que j'attends des universités d'été du Parti Socialiste...

Suite à l'échec aux élections européennes, c'est collectivement que les socialistes doivent trouver des solutions. Je souhaite que chacun l'ait compris.
Au plan national, Martine Aubry a engagé une démarche de rénovation du parti et après avoir réuni l'ensemble des Premiers fédéraux, a fait des propositions concrètes (calendriers, séminaires...). C'est un travail indispensable.
Mais tout ne viendra pas du national. Nous devons tous être acteurs de ces changements. Au niveau de la fédération, des initiatives sont prises pour tirer les leçons de cet échec électoral. A la section est organisé des réunions, de très larges débats, avec l'ensemble des militants. Faire des propositions, précicer les attente, contribuer à cette démarche collective voire participative (oupssssss).
Une des leçons que nous devons tirer des européennes c'est évidemment la nécessité absolue pour le parti de se tourner davantage vers les Français qui attendent de nous un autre comportement mais aussi des propositions.
Les solutions à la crise exceptionnelle que traverse notre pays ne viendront pas de la droite. Il n'y a qu'à voir la pauvreté des annonces faites par Nicolas Sarkozy à Versailles devant le Parlement réuni en Congrès. La noblesse des lieux n'a pas caché le creux du discours et les formules toutes faites du Chef de l'Etat n'ont pas non plus masqué l'absence de propositions concrètes.
Nicolas Sarkozy a beau prendre des accents sociaux ou écolos, il n'en continue pas moins à mener une politique libérale de casse des services publics, de recul des protections sociales. Ne nous y trompons pas, c'est bien une politique de droite qui est conduite, d'austérité et de précarité pour les plus faibles. Et ce n'est pas le nouveau gouvernement d'un Premier ministre inexistant qui changera les choses.
Alors c'est au PS de relever le défi, de sa propre rénovation, du rassemblement de la gauche, et de son utilité au service des Français.

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