04 juin 2007

A contre-courant...


Billet d'humeur politique... ça faisait longtemps...

De notre Bretagne...

A contre-courant de la tendance nationale, les socialistes bretons nourrissent de grandes ambitions pour les élections législatives, espérant enlever plusieurs sièges à la droite et inspirer la "rénovation" du PS par leur positionnement "social-démocrate".
Le PS pense pouvoir gagner "13 à 18 sièges" sur 26 dans les quatre départements bretons, contre 10 en 2002.
Cet optimisme s'appuie sur les bons résultats de Ségolène Royal, qui a rassemblé 52,62% des voix au second tour de la présidentielle, faisant de la Bretagne l'une des rares régions à faire progresser la gauche.
C'est une situation très particulière dans le contexte national.
Pour expliquer cette "singularité", les ténors locaux mettent en avant le succès de leur "conception du socialisme" qui promeut "une gauche ouverte et évolutive" et refuse "l'enfermement idéologique".
Cette évolution a permis l'éclosion d'un réseau d'élus reconnus, pragmatiques et proches de la quotidienneté de nos concitoyens, en rappelant que les principales villes, comme Rennes, Brest ou Lorient, trois des quatre conseils généraux et le conseil régional sont gérés par la gauche.
Soucieux de ne pas écorner cette image "consensuelle", certains candidats ne souhaitent pas être soutenus dans leur circonscription par les figures nationales du parti.
Au delà des législatives, le PS breton, qui revendique quelque 10.000 adhérents, estime que ses succès électoraux lui donnent "une responsabilité particulière" dans la reconstruction annoncée du parti.
Les socialistes espèrent également battre la droite dans une circonscription de Brest, à Redon (Ille-et-Vilaine) et réaliser le "grand chelem" dans les Côtes d'Armor, en raflant à l'UMP le seul siège de député qui lui manque.
Mais, pour cela, les socialistes devront mobiliser leurs électeurs car, dans le contexte créé par la présidentielle, notre principal ennemi est l'absentéisme.
Et pourtant... j'aimerai voir la vie en rose...

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