19 février 2007

Il faut se quitter souvent pour s'aimer toujours...

Rennes - 16 au 18 février

Un vendredi à Rennes pour travailler...
Un vendredi à Rennes pour s'amuser...
Et oui, redécouvrir Rennes quand on ne fait plus parti de cette ville... redécouvrir des petits plaisirs de la vie... un repas, un bar, rencontres diverses et variées...
''Ah il est gros celui-là''... ''Mais non, pas comme toi Azad''.
Surtout... discuter, partager, parler...

Félicitations à N. pour son semestre...

Un samedi à Rennes... passage obligatoire au marché des Lices, cuisine imaginative par B. Passage au Cellar Café pour une séance de potins selon Mathi ! Et oui, tu as raison, on potine... on parle de X., Y., ou Z., mais surtout de Sarkozy et de Royal... avec le camarade Nicol., un homme révolutionnaire !
Un samedi soir pour retrouver D., perdu de vue depuis le 18 juin dernier... moments magiques où le triomphe du temps est toujours présent ! Que dire de plus ! Merci !
Un samedi soir sans Espace ne serait pas un samedi soir... retour dans cette discothèque qui m'a vu naître en DIVA (lol)...
Un dimanche reposant... ballades, instants simples... puis, un petit ciné pour terminer la soirée : La Môme retrace la vie d'Edith Piaf de 1915 à 1963, entre New-York et Paris. La légende dit qu’Edith est née sous une porte cochère de Belleville. Entre ses parents absents, sa meilleure amie Momone, sa mère de substitution Titine une fille de joie, Louis Leplée, l’homme qui l'a découverte, son imprésario la jeune fille se construit et se transforme. Piaf est née. Le succès est immédiat. La jeune chanteuse des rues de Paris se lance à la conquête de l’Amérique. Femme amoureuse, passionnelle, elle vivra sa plus belle histoire d’amour avec Marcel Cerdan, champion du monde de boxe en poids moyen et marié… A la mort de ce dernier « La môme Piaf » souffre de problèmes de santé et d’argent, mais contre toute attente se relève, reprend le chemin de la scène et ne cesse de remanier son répertoire de succès. Cette force de la nature reste aujourd’hui encore « la môme Piaf », la femme à l’allure fragile et à la voix d’or, chantant l’amour et la vie de sa voix rageuse, émotionnelle et émouvante. De quoi est faite une légende ? Qu’est-ce qui fait la différence entre une chanteuse populaire et la voix d’une nation ? Qu’est-ce qui, dans une vie commencée dans la souffrance et la pauvreté, permet à une jeune fille maladroite de se sortir des rues sordides du Paris d’après-guerre pour se hisser aux sommets de la renommée internationale ? La Môme, c’est l’histoire d’un véritable trésor national, d’une grande dame et de sa foi, de sa souffrance et de sa passion, ainsi bien sûr que de l’amour, parfois maudit, qu’elle a toujours chanté.

L’interprétation livrée par Marion Cotillard nous laisse au départ un peu perplexe… Edith Piaf était-elle vraiment ainsi ? Elle en fait certainement un peu trop parfois, accentuant la démarche et les mimiques de la chanteuse de manière clownesque. La transition entre l’enfant Edith au visage angélique et la jeune femme Piaf, un peu forcenée, ne s’opère pas vraiment en douceur. Pourtant, au fil du film Cotillard transcende son personnage. A certains moments, elle est Piaf. Elle pleure son mal, elle donne ses tripes et elle partage les mêmes fantômes. Elle propose autre chose plutôt que de se limiter à singer, et donne naissance à une nouvelle Môme Piaf. Savoir créer, c’est cela être une actrice de talent. Olivier Dahan avec La Môme reconstruit l’univers de la grande Edith Piaf et y insuffle son regard et sa sensibilité. La tension habite ce film de bout en bout et l’émotion est très bien gérée, évitant de tomber dans le sentimentalisme facile et sans force. Un beau moment !

Après quoi... la fatigue me gagne... et il est temps de dormir (n'est-ce pas).

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