Jacques Chirac termine sa période de vœux, les derniers de son quinquennat…
Derniers vœux du quinquennat et derniers tout court ! Après 12 ans passés à l’Elysée, le Président en est sûrement au crépuscule de sa vie politique, et pourtant, comme pour éloigner ce moment, pour conjurer le sort, Jacques Chirac tient à montrer qu’il gouvernera jusqu’au bout.
Ce n’est donc ni l’heure des adieux ni celle du bilan, mais l’heure de l’action, à laquelle on pourrait ajouter l’heure de la survie quand Nicolas Sarkozy et la gauche se montrent si pressés de l’enterrer vivant.
Et c’est dans cette logique d’action que le Chef de l’Etat a multiplié en début d’année les propositions, et non des moindres : fusion de l’ANPE et de l’Unedic, création d’une sécurité sociale professionnelle, baisse de l’impôt sur les sociétés, lancement d’une conférence de paix mondiale au Proche Orient.
Sans parler du dossier du logement qu’il a repris pile poil au bon moment, Jacques Chirac a montré qu’il avait encore la hargne et, plus que des vœux, certains y ont vu un programme présidentiel relançant l’hypothèse d’une 3e candidature.
3 explications peuvent éclairer la stratégie du Président. D’abord, on ne quitte pas facilement la scène politique quand on est son personnage central depuis 30 ans ! Donc, les propos de Jacques Chirac sont là pour montrer qu’il compte exister jusqu’au bout, peser sur la prochaine présidentielle.
La 2e explication tient à son bilan pas forcément flatteur et qu’il convient d’étoffer jusqu’au bout de son mandat.
Enfin, les sorties et l’activisme du Chef de l’Etat s’expliquent également par sa rivalité avec Nicolas Sarkozy, dans son aspect politique.
Les deux hommes ont de vraies divergences de fond, une réelle mésentente sur la forme (le plus jeune appelant à la rupture d’avec le plus vieux !). Or, pour prouver que l’on ne se débarrasse pas si facilement de Chirac, le Président pourrait être tenter d’étouffer Sarkozy par son omniprésence, en lui bouffant de l’oxygène.
Peser encore et toujours dans l’avenir, peser sur Nicolas Sarkozy et le pousser à infléchir son discours dans une logique plus sociale, voila ce qui motive Jacques Chirac à quelques mois de la fin de son mandat.
A moins que ce soit l’envie de se représenter…
Mais avec son âge, les sondages, le fait qu’il n’ait plus de parti à sa botte, que ses affidés se soient ralliés au sarkozysme, tout pousse Jacques Chirac à se retirer sur la pointe des pieds. C’est ce qu’il fera sûrement mais il demande à le faire le plus tard possible. Et il demande surtout, après tant de bons et loyaux services de ne pas être viré comme un malpropre. En pleine année électorale, pas sûr qu’il sera exaucé !
Derniers vœux du quinquennat et derniers tout court ! Après 12 ans passés à l’Elysée, le Président en est sûrement au crépuscule de sa vie politique, et pourtant, comme pour éloigner ce moment, pour conjurer le sort, Jacques Chirac tient à montrer qu’il gouvernera jusqu’au bout.
Ce n’est donc ni l’heure des adieux ni celle du bilan, mais l’heure de l’action, à laquelle on pourrait ajouter l’heure de la survie quand Nicolas Sarkozy et la gauche se montrent si pressés de l’enterrer vivant.
Et c’est dans cette logique d’action que le Chef de l’Etat a multiplié en début d’année les propositions, et non des moindres : fusion de l’ANPE et de l’Unedic, création d’une sécurité sociale professionnelle, baisse de l’impôt sur les sociétés, lancement d’une conférence de paix mondiale au Proche Orient.
Sans parler du dossier du logement qu’il a repris pile poil au bon moment, Jacques Chirac a montré qu’il avait encore la hargne et, plus que des vœux, certains y ont vu un programme présidentiel relançant l’hypothèse d’une 3e candidature.
3 explications peuvent éclairer la stratégie du Président. D’abord, on ne quitte pas facilement la scène politique quand on est son personnage central depuis 30 ans ! Donc, les propos de Jacques Chirac sont là pour montrer qu’il compte exister jusqu’au bout, peser sur la prochaine présidentielle.
La 2e explication tient à son bilan pas forcément flatteur et qu’il convient d’étoffer jusqu’au bout de son mandat.
Enfin, les sorties et l’activisme du Chef de l’Etat s’expliquent également par sa rivalité avec Nicolas Sarkozy, dans son aspect politique.
Les deux hommes ont de vraies divergences de fond, une réelle mésentente sur la forme (le plus jeune appelant à la rupture d’avec le plus vieux !). Or, pour prouver que l’on ne se débarrasse pas si facilement de Chirac, le Président pourrait être tenter d’étouffer Sarkozy par son omniprésence, en lui bouffant de l’oxygène.
Peser encore et toujours dans l’avenir, peser sur Nicolas Sarkozy et le pousser à infléchir son discours dans une logique plus sociale, voila ce qui motive Jacques Chirac à quelques mois de la fin de son mandat.
A moins que ce soit l’envie de se représenter…
Mais avec son âge, les sondages, le fait qu’il n’ait plus de parti à sa botte, que ses affidés se soient ralliés au sarkozysme, tout pousse Jacques Chirac à se retirer sur la pointe des pieds. C’est ce qu’il fera sûrement mais il demande à le faire le plus tard possible. Et il demande surtout, après tant de bons et loyaux services de ne pas être viré comme un malpropre. En pleine année électorale, pas sûr qu’il sera exaucé !
Alea jacta est...
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