21 décembre 2006

Demain les vacances...


Je viens de terminer un paquet de copies... demain résonne déjà en moi : les vacances ! Elles sont méritées, je commence à être naze, fatigué... le matin, le réveil sonne mais il est difficile de se lever !

Demain résonne en moi... Noël... si loin et pourtant si proche... Si loin car comme depuis des années, peut-être 23ans... Noël rimera pour moi avec Paris et la famille... j'ai hâte de retrouver les miens ! de décorer le sapin samedi soir.

En bref... Divin enfant. Que faut-il pour vivre heureux à Noël ? Eviter qui ? Le banquier qui tire la gueule ? Le commerçant du coin ? L’offrande idiote ? Arrêtez le chocolat, vous allez g*****. Cessez de confectionner du mouron pour les cadeaux qu’on attend de vous. Vous n’avez rien promis. Rien ne vous oblige. Non mais ! Qu’est-ce que ces façons de se faire mal pour un petit mec pondu dans une étable ? Patientez jusqu’aux soldes pour dépenser. Je ne vous ferai pas l’affront de vous suggérer la messe de minuit. Tirons parti de l’occasion pour réaliser une virée au spectacle où vous pourriez apprendre bien des choses sur la femme du père Noël.
Sélection théâtre : Oui, oui. La moitié du barbu recluse à la maison le 24 décembre au soir. Cela n’arrive qu’une fois dans l’année et je crois qu’elle a bien l’intention d’en profiter. Pour en savoir plus, au théâtre du Tambour Royal, 94 rue du Fbg du Temple dans le 11ème Arr. de Paris, M° Goncourt. Tél : 01.48.06.72.34. Le titre ? C’est Noël, enfin seule !
Autre réjouissance : Son mec à moi. L’idée du propos ne manque pas d’épices. Certes, un peu éculée, la trame vaut une divine une mise en scène. Une ''working girl'' découvre que son homme est gay. Au théâtre Michel Galabru, M° Blanche, jusqu’au 31 décembre, dans le 18ème Arr., toujours à Paris.
Au Théâtre de Nesle, dans la même ville, (décidément !) Pas folle le gay illustre un thème à la Coluche (souvenez-vous de l’auto-stoppeur qui en veut toujours plus). Ici, à votre retour de voyage, un squatter gay dans votre lit se repose d’avoir vidé le frigo, téléphoné aux quatre coins du monde en votre absence, jeté vos caleçons et dépucelé votre moitié. Il paraît que c’est drôle. Vaut mieux.
Côté exposition d’art, je vous conseille celle de Vincent Malléa au 32 rue des Archives dans le Marais parisien et plus précisément au Starkooker, un espace branchouille où on peut déjeuner, dîner, picorer, picoler et peut-être se turluter. De grandes et belles toiles brillantes comme une résine séchée avec en dessous, des beautés sexy qui nous les montrent sous la pastille rose qu’on a cru bon d’ajouter pour ne pas couper l’appétit des clients. Grave erreur ! Si vous osez soulever la feuille de vigne de notre époque, vous découvrirez de ravissantes plantes qui n’ont pas besoin d’engrais. À mi-chemin entre dire et taire ce que l’on représente, Vincent Malléa vous offre une occasion d’acquérir ses créations sans craindre de les accrocher au salon de votre sweet home. Voilà autre chose qu’une guirlande de Noël qui pendouille en quenouille au dessus de votre porte d’entrée ! La prochaine fois, promis, je vous invite à choisir entre un parfum, une montre, une assiette, un vibro, du whisky et bien d’autres babioles. Je plaisante. Ce sera culturel ! Non, mais !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Niveau théâtre et d'après ce que j'ai entendu, j'avoue que, pour les Parisiens, je recommanderais plutôt "Les Temps difficiles" d'Edouard Bourdais, par le Français, mise en scène de Jean-Claude Berutti, au théâtre du Vieux-Colombier, 21 rue du Vieux-Colombier, Paris 6e... Sinon et dans un autre style, "Gaff Aff", par Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot, à l'Artistic Athévains, 45 bis, rue Richard Lenoir, Paris 11e (métro Voltaire) [séance de rattrapage au Manège de Reims début février - ben oui, comment veux-tu que j'aie entendu parler de ça sinon ?].