17 octobre 2006

Au courriel ce matin...


Chers amis,
J'ai choisi de ne pas me porter candidat à l'investiture de notre parti, pour la prochaine élection présidentielle. Cette décision représente pour moi un nouveau départ pour de nouveaux combats. Je remercie du fond du coeur tous ceux - responsables socialistes, militants, adhérents d'« Inventons demain », citoyens - qui m'ont soutenu et continuent de le faire. A ceux là et aux autres, j'ai envie de dire que rien n'est fini. Je n'abandonne pas mon combat, notre combat.
Depuis plusieurs mois, j'ai pris une part active à l'élaboration de notre projet pour la France, à nos débats d'idées, à la diffusion de ces idées auprès des Français, à l'adhésion à notre parti d'un nombre considérable de nos sympathisants, et je continuerai à tout mettre en oeuvre pour donner à notre projet les moyens qu'il se concrétise en 2007. Pour ce faire, je me dois de renoncer à ma candidature à l'investiture. C'est dans un esprit de discipline collective, et par souci de ce qui me paraît le plus souhaitable pour notre parti, que je me suis résolu à accomplir ce que je n'hésiterai pas à appeler un sacrifice.
Mon obsession est de faire gagner la gauche. Si j'ai envisagé de me présenter à la candidature, c'est parce qu'il m'a semblé que je serais à même de conduire notre parti au succès et d'aider la France à relever les défis qui l'attendent. Cela, je le pense encore. Mais ma candidature aurait pris tous son sens si elle avait été profitable à notre parti et à son unité, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Il me semble urgent, pour le moment, d'assurer l'unité de nos rangs et d'éviter toute forme de déchirement. Je me battrai d'abord pour faire triompher le programme et les valeurs qui sont les nôtres.
Dans quelques jours, je vous ferai part d'une série de propositions, d'actions, d'initiatives nationales et internationales auxquelles j'aimerais pouvoir vous associer. J'envisage également de réunir, à Paris, prochainement, l'ensemble de nos amis. Ma disponibilité à notre combat reste entière, et je suis plus déterminé que jamais à faire triompher nos idées et notre programme.
Avec mes sincères amitiés,Jack Lang.
Je ne fais aucun commentaire... mais la réflexion est là, réelle !

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