RadioFG - http://www.radiofg.comL'opposition entre le terrain et l'IUFM, l'IUFM étant le lieu où règne l'absurdité (je suis violent là) tandis que sur le terrain les choses ne vont pas si mal... si j'en écoute mes collègues...
On nous dit : ''les élèves étaient difficiles, les insultes pleuvaient, attitude laxiste du principal, d'une CPE ; beaucoup de collègues râlent contre le manque de moyens et le nombre d'élèves par classes, réclament des ordinateurs neufs mais ne semblent guère se soucier de faire des cours intéressants''. Il faut subir les "projets", le jargon, utiliser les manuels de l'établissement, supporter les collègues plus ou moins ignares, faire des rapports et de la psychologie à deux sous sur les cas difficiles... Et il me semble qu'il faut avoir un sacré charisme (quelques uns l'ont en effet) pour parvenir à faire quand même son métier correctement dans ce panier ce crabes qu'est l'Education Nationale.
L'IUFM, il faut apprendre à maîtriser un vocabulaire auquel on n'adhère pas forcément. Nous le savons, nous le faisons. Vous qui nous jugez ! Ne nous reprochez pas de ne pas soutenir nos collègues en difficulté. Tout d'abord, bien souvent, ces collègues ne nous communiquent pas leurs difficultés, même lorsque nous essayons de les aider, la pudeur est quelque chose de dur à combattre. Et même lorsque ceux-ci nous expliquent leurs problèmes, nous sommes là pour leur donner le seul conseil valable cette année : "Fais comme-ci".
Cette année de stage est et sera difficile, il faut accepter le compromis, voire la compromission. Mais si cela fonctionne, c'est plus de 40 ans qui s'offrent à nous pour lutter contre ces méthodes. Alors, faut-il se révolter dès la première année, quite à faire perdre à l'Education Nationale de bons éléments remplis d'idéal, ou accepter pendant un an le joug, que l'on secouera dès la titularisation obtenue ? J'ai personnellement choisi mon camp, et je vous promets que l'année prochaine, je serai en tête de ligne
Inutile de faire des vagues quand on est à l'IUFM. Le but d'une année de stage est d'être titularisé, pas de rallonger la liste des martyrs de l'Education Nationale. La plupart de mes collègues sont des gens très bien, qui font bien leur boulot et qui ne sont franchement pas fans de l'IUFM. Quand j'ai des soucis (et j'en ai un peu), je peux compter sur eux. Ils se fichent du triangle didactique comme de leur première chemise. Je crois, j'espère, que c'est encore le cas de la plupart des profs... enfin si mes informations sont bonnes...

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