Quand il faut partir… les mots me manquent.
Quand j'ai quitté ce coin de mon enfance, je savais déjà que j'y laissais mon cœur.
Quand j'ai quitté ce coin de mon enfance, je savais déjà que j'y laissais mon cœur.
Voilà 25 jours que je suis ici, et comme d’habitude j’ai l’impression que je suis arrivé hier. Je goûte les derniers instants dans ma maison. Je dis ‘‘ma’’, car ici je me sent chez moi. Il faut tout ranger, ne rien oublier... fermer les portes, les fenêtres... c'est bizarre, le sentiment que j'éprouve : j'aime ces pierres, cette odeur... je suis amoureux de cette maison. Souvenirs quand vous êtes là ! comme chaque veille de départ, il faudra faire les adieux... adieux aux amis, aux voisins, à la montagne. Reposé, d'attaque pour la rentrée... pour le travail ! Car, oui, ça y est, je passe de la vie étudiante à la vie de travailleurs... Mais pour le moment, je passe surtout mes dernières heures lozériennes à écouter, regarder, photographier...

Médailles commémoratives de P.C., ancien-combattant et mutilé de guerre.
La Lozère de mes arrières-grand-parents n'est pas si loin... tout me la rappelle... les papiers de famille, les arrangements de terres, les alliances de familles, le chapelet dans la chambre... ou encore cette Vierge des Chazes qui protège avec le Christ la maison... car nous sommes dans une maison pieuse où chaque pièce est sacrée...
Je quitte donc apaisé ce temple, cet ermitage... demain, 900 km m'attendent afin de retrouver la Bretagne. Autre atmosphère, retrouvailles, joie, conflits, potins, coups bas. le quotidien en somme.
Ce long voyage est fini
Je retourne au pays
D'un pas léger je prends la route
Qui mène chez moi
J'avais peur que tout me soit étranger
Mais rien ne semble changer
C'est bon de voir
Les grilles de sa maison
Je retourne au pays
D'un pas léger je prends la route
Qui mène chez moi
J'avais peur que tout me soit étranger
Mais rien ne semble changer
C'est bon de voir
Les grilles de sa maison
Dans notre jardin tout est fleuri
Et te voilà qui me sourit
C'est bon de voir
Les grilles de ma maison
Et te voilà qui me sourit
C'est bon de voir
Les grilles de ma maison
Les murs se mettent à vieillir
La maison se vide du temps
Et le vieux chêne a mis
Son habit de printemps
J'avais peur que tout me soit étranger
Mais rien ne semble changer
C'est bon de voir
Les grilles de sa maison
La maison se vide du temps
Et le vieux chêne a mis
Son habit de printemps
J'avais peur que tout me soit étranger
Mais rien ne semble changer
C'est bon de voir
Les grilles de sa maison
Je sais qu'au jardin
Tout est fleuri
Toi tu es là qui sourit
Demain je veux rentrer à la maison
Tout est fleuri
Toi tu es là qui sourit
Demain je veux rentrer à la maison
Dalida, Les grilles de ma maison, paroles et musique : Chaumelle, Putman, Reed, Sullivan, 1967.
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