17 août 2006

Je ferme les yeux...

Saint-Quay-Portrieux, plage du casino.
Voilà l'été se termine bientôt. Après le 15 août, les estivants sont moins nombreux, les beaux garçons aussi... il faut tirer un bilan... préparer la rentrée. D'ailleurs aujourd'hui, c'est le jour du choix des affectations... où-vais-je atterrir ? Quelle classe vais-je avoir à la rentrée ? Serais-je à la hauteur ? L'expérience du collège au mois de juin ne fut pas excellente. J’ai hâte… hâte de bosser, de m’y mettre, de savoir si je suis fait pour ce métier… hâte de me rendre compte que la vie n’est pas toujours facile. Hâte de montrer à mon père que je peux m’en sortir… que je ne suis pas qu’un g** dépensier, futile et hautain.

Je ferme les yeux, je ferme les yeux
Je sais qu'il m'entend
Je ferme les yeux, oui, je ferme les yeux
L'espoir me reprend

Najoua Belyzel, Je ferme les yeux, 2006.

Il faudra aussi ne pas oublier les amis, ne pas s’enfermer cette année. J’ai déjà perdu une amie, faute d’avoir su la comprendre mais aussi parce qu’elle ne voyait plus en moi que le mot GAY. Et oui… l’intolérance est partout, la jalousie aussi, pourtant je l'aimais à ma façon. Les amitiés vraies, sincères sont rares. La difficulté est de savoir les reconnaître… quant à l’amour… le reconnaître dans ce monde de brutes, que dire !

Parlez-moi d' amour
Redites-moi des choses tendres
Votre beau discours
Mon cœur n' est pas las de l' entendre
Pourvu que toujours
Vous répétiez ces mots suprêmes
Je vous aime
Vous savez bien
Que dans le fond je n' en crois rien
Mais cependant je veux encore
Écouter ce mot que j' adore
Votre voix aux sons caressants
Qui le murmure en frémissant
Me berce de sa belle histoire
Et malgré moi je veux y croire

Lucienne Boyer, Parlez-moi d’amour, Jean Lenoir (paroles), 1930.
Enfin si il y a bien un amour que j’aimerai retrouver, c’est bien celui de mon père. Je crois que quand j'aurai retrouvé sa confiance, tout ira mieux. J'irai moi-même mieux. Avec le temps...

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